vendredi 4 février 2011

Un petit peu d'aviculture...

Dans le cadre de notre formation, et plus particulièrement du MIL (Module d’Initiative Local) d’aviculture, nous avons rencontrés des acteurs de la filière et sommes allés visiter (dans la limite du possible à cause des normes d’hygiène) différentes exploitations avicoles.

Tout d’abord, nous nous sommes rendus dans une exploitation de poules pondeuses en agriculture biologique. Il menait une bande de 3000 poules pondeuses (nombre maximal permis en agriculture biologique) en respectant un cahier des charges précis : parcours obligatoire…







Ensuite, nous sommes allé au coeur de la Bresse rencontrer un éleveur de volailles de Bresse. Il produit une grande partie de ses volailles en AOC volailles de Bresse et pour cela, il a aussi un cahier des charges précis à respecter : une alimentation uniquement à base de céréales et de produits laitiers à partir de la 5ème semaine, des volailles devant avoir un plumage blanc et des pattes bleues, un poids minimum. Les bandes doivent être de 700 volailles maximum, avec un parcours herbeux obligatoire (10 m² de parcours/poulets), la durée de vie minimum de la volaille devant être de 108 jours… Les volailles ne respectant pas au moins une de ces conditions sont alors déclassées, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent pas être vendues en AOC; elles sont alors vendues comme volailles fermières.



Pour les volailles en AOC, à partir de la 14ème semaine, elles peuvent entrer en phase de finition. Pendant cette période, elles sont placées en épinette pour une durée minimum de 10 jours : ce sont des cages en bois, souvent individuelles, sombres, calmes et aérées. La mise en épinette favorise le dépôt de gras puisque l’animal ne se dépense plus comme sur les parcours, ce qui apporte une meilleure qualité à la volaille avec une viande persillée. Nous avons aussi évoqué le roulage ancestral de la volaille : elle est « comprimée » dans un tissu que l’on coud…C’est un travail de précision qui demande beaucoup de temps et qui améliore la tendreté de la chair. La qualité du roulage est évaluée en concours lors des Glorieuses de Bresse.



Nous avons aussi fait la rencontre au lycée d’un commercial du groupe Grelier qui nous a brièvement présenté sa société d’accouvage. Ils produisent bien sur des poussins, mais ils ont surtout le marché des pintadeaux et des dindonneaux. Ils possèdent 14 couvoirs et 2 laboratoires en France. L’intervenant nous a présenté un diaporama qui présentait toutes les étapes pour aboutir à l’éclosion.



Enfin, pour terminer, nous nous sommes rendus au couvoir de Béchanne, spécialisé dans la sélection de la volaille de Bresse. Pour cela, ils travaillent sur des croisements entre différentes souches. Nous n’avons pas pu visiter les bâtiments d’élevage (avec les reproducteurs…) mais, équipés de surbottes, combinaisons, etc.. nous avons pu visiter le couvoir : les salles d’incubation des œufs, la salle d’éclosion, et assister au tri et à la vaccination des poussins.


Ombeline

1 commentaire:

  1. Voilà un bel exposé d'aviculture! Et vive le poulet de Bresse, seule AOC volailles au monde!!
    Et maintenant, que les zoeufs soient ouverts!!!
    Bonne chance!!

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